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Quel meilleur avenir pour la commune au XXIe siècle ?

Cette contribution explore quelques-uns des récits et mythes qui forment l’imaginaire communal. Le premier d’entre eux est celui des « libertés locales ». La quête parfois facilitée, souvent contrariée des libertés locales est la souche invariante du récit public communal (pour ne pas dire territorial) à partir de laquelle se déroule comme un ruban l’arrière-plan imaginaire de la décentralisation. Vient ensuite l’image de la commune, territoire pertinent parmi les territoires les plus pertinents – tant elle est présentée comme une « institution naturelle ». S’ensuit le récit de la proximité, véritable colonne vertébrale de l’imaginaire communal. Enfin, la psychologie politique communale est fortement sensibilisée au mythe de la tradition qu’elle véhicule par des représentations émotionnelles formées d’images schématisées (« la petite commune » par exemple), de réactions de défense de groupe (« Touche pas à ma commune »), d’instinct de conservation et de besoin de stabilité et de rationalité.