La transition énergétique est devenue en l’espace de quelques années un nouveau mot d’ordre de l’action publique. Notion polysémique s’il en est, dont la pertinence est interrogée par certains chercheurs, elle témoigne d’une volonté politique de modifier durablement les modes de production et de consommation de l’énergie, afin d’en limiter les impacts sur les milieux naturels. Dans cette optique, il apparaît qu’une approche par les seuls leviers techniques et économiques ne saurait suffire et que des formes d’organisation collective sont à inventer pour atteindre les objectifs que la France s’est fixés. Ce (nouveau ?) modèle de gouvernance de l’énergie reste à construire, dans son fonctionnement d’ensemble, dans le rôle à accorder aux diverses parties prenantes ou dans les choix d’organisation industrielle et de régulation économique. Parmi ces questions, la capacité d’action des collectivités territoriales constitue un sujet majeur.
Ce dossier et la rubrique "Politiques publiques" ont été coordonnés par Benoit Boutaud, François-Mathieu Poupeau et Carine Staropoli.