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Pour un nouvel imaginaire de l'eau

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À l’initiative du réseau France Eau Publique (FEP) de la FNCCR[a], les 2èmes Rencontres nationales de l’eau publique[b], en juillet 2021, ont donné l’occasion d’échanger sur les raisons d’activer un nouvel imaginaire de l’eau. Les débats ont été nourris par une série de témoignages recueillis lors d’un travail exploratoire mené avec les membres du réseau FEP. À l’origine de ces rencontres, un constat : l’eau reste encore la grande impensée des politiques territoriales.

Pour Christophe Lime, président du réseau FEP et vice-président du Grand Besançon Métropole, « l'eau est tellement essentielle qu'elle devient invisible (…) Comment l’expliquer ? Comment faire pour donner à voir le rôle de l'eau dans nos sociétés, nos territoires ? Comment repenser la façon de donner à voir l'action publique locale et réussir à embarquer l'ensemble des parties prenantes pour les mobiliser ? »[c]



En octobre 2020, les 1res Rencontres nationales de l'eau publique eurent pour objectif de questionner la place de l'eau dans les projets d'aménagement territoriaux et d’en appeler à une approche décloisonnée de la gestion de la ressource. Les interdépendances de la gestion de l’eau avec de nombreuses politiques publiques apparaissent comme évidentes : l'agriculture, l'alimentation, l'énergie, la biodiversité, la santé publique, la lutte contre les îlots de chaleur, la désartificialisation des sols, les risques naturels. Et pourtant, le constat fut fait d’un manque de coordination, voire de considération des enjeux liés au petit cycle et au grand cycle de l’eau comme si la sophistication technique et technologique de nos sociétés masquait l’essentiel.

Et pourtant, l’eau est omniprésente : elle façonne nos paysages et nos manières d’habiter et de vivre les territoires. Pourtant, on ne parle souvent d’elle que lorsqu’elle vient à manquer ou à déborder. Et si la période covidique et l’enjeu climatique représentaient une opportunité pour que l’eau acquière un statut de bien essentiel, pas seulement dans les discours mais dans nos imaginaires individuel et collectif ?

Un travail d’enquête1 basé sur plus d’une vingtaine d’entretiens qualitatifs avec des opérateurs publics de l’eau a permis d’éclairer ces intuitions à partir de quelques questions simples :
- Comment les acteurs de l’eau — élus, dirigeants — appréhendent-ils les enjeux de l’eau, leur métier, l’action publique, l’attractivité de leur secteur professionnel et… la place de l’Eau dans l’inconscient collectif
- Pourquoi et comment dépasser cette invisibilité de l’eau et de ses métiers ?£
- Au-delà des cadres techniques, administratifs et réglementaires, quelle place l’eau joue-t-elle dans nos imaginaires ?
- Élus, institutions, État, société civile : comment réinvestir l’imaginaire pour mieux réenchanter le(s) récit(s) de l’action publique locale ?

Les résultats de ces entretiens ont permis d’étayer les raisons de l’invisibilité de l’eau et de pointer une série de paradoxes plaidant pour un nouvel imaginaire de l’eau.

L’Invisibilité de l’eau

La crise climatique et écologique bouleverse les écosystèmes et fragilise sérieusement notre accès à l’eau. Une pression grandissante s’exerce sur les ressources en eau et les écosystèmes qui en dépendent. Pour l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 40 % de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici à 2050 et, selon le Global Water Institute, 700 millions de personnes pourraient être déplacées à l’horizon 2030 du fait d’une pénurie d’eau !2 La raréfaction de l’eau est une problématique d’ampleur planétaire et les prévisions sont alarmantes pour la France de 2050. Certaines projections3 prévoient des records absolus de températures d’ici à cette date. Une diminution de la recharge des nappes de 10 % à 25 % en moyenne, selon les régions, affectera aussi les eaux superficielles, avec une baisse de 10 % à 40 % du débit annuel des cours d’eau. Rappelons que les sécheresses, plus précoces, réduisent déjà l’accès à l’eau potable d’un nombre croissant de communes.

Sans une action décisive, le manque chronique d’eau peinera à trouver une solution. Selon le Groupe international d’experts sur le climat (GIEC), les plus grands effets du dérèglement du climat sont liés à l’eau : sécheresses, inondations, montée du niveau marin, tempêtes et cyclones, disparition des zones humides. Pourtant l’eau est la grande impensée des débats publics et médiatiques sur le climat sauf en cas de risques naturels extrêmes

Une invisibilité liée au bon fonctionnement de la gestion de l’eau

L’Eau est comme le train qui arrive à l’heure. On n’en parle pas. Il faudrait qu’elle déraille pour en parler. Un interviewé faisait remarquer : « Pour les ordures ménagères, on s’est dit que si les éboueurs ne passaient plus, on aurait des tas d'ordures ménagères dehors. Mais personne ne s'est dit qu'à un moment on pouvait tourner le robinet et qu'il puisse ne plus y avoir d'eau. C'est toujours la même chose : c'est un bien qui est tellement acquis comme inépuisable et disponible sans problème, qu'on ne se pose pas la question que ça peut s'arrêter. » Pendant le confinement de mars 2020, il n’y eut ni rupture, ni manque d’approvisionnement. Les opérateurs ont réussi à maintenir une continuité de service. La gestion de l’Eau est un service qui fonctionne généralement bien. Un professionnel interviewé dans l’enquête faisait remarquer que les Français se sentent dans une situation confortable en ayant une perception de l'eau comme une ressource abondamment disponible, de bonne qualité et peu chère, à la différence de l'énergie qui est limitée et plus coûteuse.

L’eau correspond à une activité de réseaux enterrés, cachés, souterrains

Les professionnels de l’Eau se considèrent comme une « filière technique », « une filière de tuyaux », de « réservoirs ». « C'est notre histoire, disent-ils, il y a de plus en plus d'enjeux techniques liés à l'eau, de plus en plus de structures qui se professionnalisent ». Cette technicité n’est pas sans désemparer les élus, qui ne savent pas toujours comment se saisir de cet objet technique : « Au départ c'est un peu la panique mais il faut prendre le temps de se poser. J'avais un glossaire et je notais les acronymes, je les cherchais en même temps qu’on me parlait et du coup je perdais le fil la conversation. »

En raison de l’urbanisation, l’eau s’est retrouvée, au fil des siècles, cachée, enterrée, recouverte. À partir du 19e, l'eau s’est mise à couler dans des souterrains ce qui a complètement modifié notre apport à l’eau au point finalement d’oublier l’eau. « Lille était une ville d'eau à travers des canaux qui ont été, au fur et à mesure de l'urbanisation et de l'hygiénisation, rebouchés ou couverts. On a beaucoup de cours d'eau qui sont devenus des égouts fermés. »

Qu’en est-il lorsque l’eau devient visible dans l’espace public ? C’est alors en raison de travaux d’entretien qui génèrent des désagréments sur la voirie d’autant qu’il est difficile d’en identifier l’ampleur, la durée et souvent l’objectif. « Les gens ne savent pas trop si on enterre les tuyaux, si on rénove les canalisations, si on enterre les fils électriques ou si on va refaire la voirie : ils voient juste que la route est défoncée ; si bien que l’on associe souvent les métiers de l'eau à des métiers techniques et à des désagréments sur la voirie. Dès lors, pour beaucoup, l’eau, ce sont des travaux ! »

 L’eau, une facture et c’est tout !

Invisibilité encore lorsque les professionnels interviewés font le constat que le principal lien avec les usagers et les professionnels de l’Eau, c’est une facture ! La relation directe avec l’usager n’est plus. Il s’ensuit un phénomène de distanciation et une perte de la signification du « service », pour aller davantage vers la marchandisation d’un bien. Il en résulte aussi un effacement de l’humain au profit de la technologie numérique. « On ne voit presque jamais les personnes qui s'occupent de l'eau, sauf lorsqu'il y a une fuite. Avant il existait un agent qui relevait le compteur d'eau : aujourd'hui, avec le télé-relevé, ce n’est plus le cas. »

Une compétence noyée au milieu des autres

Invisibilité de l’eau encore au sein même des institutions territoriales au sein desquelles les exécutifs territoriaux sont peu sensibilisés aux enjeux de l’eau, une compétence parmi d’autres. « Au niveau local, nous sommes difficilement lisibles, constate un élu local. Moi quand je parle de communication à propos de l’eau, on me répond qu'il y a aussi les personnes âgées, les transports et on me demande pourquoi plus l'eau que les déchets par exemple ». Cette mise à distance est renforcée par une impression de nébulosité issue de la multiplicité des instances qui s’occupent de l’eau, ce qui induit une perte de repère, des incompréhensions et une sensation d’éclatement de la décision. La multiplicité des instances complexifie donc la compréhension des enjeux de l’eau et leur lisibilité.

Il en résulte le sentiment chez les élus chargés de cette compétence qu’elle n’est pas considérée comme stratégique. « L’eau ne fait pas parti des politiques qui rapportent des voix ! (…) C'est très frustrant d'avoir ce sentiment, parce qu'on est tous très conscients de l'urgence des enjeux à venir, que ce soit en matière de réglementation, de climat, et en même temps on n’a l’impression de ne pas pouvoir prendre part au débat, parce qu’on n'a pas soit les codes de langage, soit la vision globale du dossier. »

Les Paradoxes de l’eau

Le paradoxe de la rareté et du partage

Les opérateurs de l’eau sont confrontés à une situation contradictoire : à la fois préserver la ressource mais en même temps développer le territoire. L’équation à résoudre n’est pas simple : la population augmente ici et là en raison de l’accroissement des mobilités tandis que les ressources ne sont pas inépuisables et que les phénomènes d’épisodes extrêmes — sécheresses et inondations — impactent la ressource eau, tant en termes de quantité que de qualité. Pourtant, les entretiens menés soulignent des investissements personnels, des trajectoires humaines de femmes et d’hommes dédiés à une cause, celle de l’environnement, que ce soit au titre de leur profession ou de leur engagement d’élus

C’est là le deuxième paradoxe de l’invisibilité. Si l’eau est bien souvent invisible aux yeux des usagers, elle est au centre de l’investissement personnel et professionnel des acteurs de l’eau. Les métiers de l’eau sont porteurs de sens et d’engagement de long terme au profit du vivant, de la nature et de l’environnement, ce qui génère un sentiment de fierté chez les professionnels et les élus. Ils évoquent tous le sentiment de participer à une mission qui dépasse la seule activité professionnelle pour participer au collectif. Des trajectoires professionnelles souvent reliées aux parcours personnels des individus : « Je suis issu du monde rural, fils d'agriculteur, donc l'alimentation en eau des zones rurales m'a toujours passionné. Je suis né à côté d'un château d'eau. »

Le paradoxe du silo

Constat est aussi fait que l’eau est une compétence silotée alors que le cycle de l’eau oblige à la solidarité territoriale et entraîne une responsabilité partagée. N’oublions pas les conséquences de ce que l’on fait à l’eau, avertissent les interviewés : « Si l’eau est chargée de molécules nocives à la santé et qu’ensuite elle arrive à la mer, avec le cycle de l’eau, ça revient dans l’assiette et à la bouche ». L’eau est une même ressource à partager entre acteurs. L’eau est le sujet par excellence des interdépendances et des solidarités territoriales. L’un des interviewés rappelait que « si vous voulez ravitailler en eau l'agglomération dunkerquoise, il faut aller la chercher dans le Pas de Calais, à Saint-Omer. C’est un enjeu politique et culturel fondamental (…)  Nous sommes tous tributaires les uns des autres en matière d’alimentation en eau. Que ce soit au niveau mondia, ou national : certains territoires ont des réserves d'eau relativement importantes alors qu’à quelques kilomètres à peine, en été, nous sommes obligés d'approvisionner en camions-citernes par manque d'eau. Sans doute est-il trop ancré dans les esprits qu’un château d'eau, un captage, c'est un village. Ce schéma est faux. Il y a une multitude de communes qui n'ont pas de ressources en eau sous leurs pieds ».

En matière d’eau, les interconnexions d'un territoire à l'autre sont indispensables et bien que maintenue en orbite, l’eau est fondamentalement en interdépendance avec bon nombre de politiques publiques. L’enjeu de la gouvernance de l’eau est de cesser de fonctionner en silo mais de faire fonctionner en cohérence et en liaison les politiques publiques les unes avec les autres. Devant cet impératif de décloisonnement, l’eau peut être le précurseur d’un nouveau modèle de coopération territoriale. De nombreux interviewés ont souligné les atouts de la gestion intégrée et de la mutualisation, que ce soit à travers les métropoles ou les syndicats départementaux, et ce afin d’impulser une démarche partenariale : « Aucune compétence ne devrait négliger la prise en compte de l'élément eau dans sa stratégie ».

Pour Joël Giraud, secrétaire d'État auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ruralité, l’objectif est de mieux intégrer l'eau et ses acteurs publics dans les réflexions sur l'aménagement et la cohésion des territoires. « Il nous faut pour cela repenser la coopération territoriale, car l’eau dépasse les frontières administratives. Elle révèle les interdépendances entre ville-centre et campagne, entre amont et aval. Face au changement climatique, l’eau appelle aussi à une gestion intégrée et solidaire, associant plusieurs échelles territoriales. L'intercommunalisation de la compétence eau-assainissement, la possibilité pour des syndicats de l'exercer, permettent pleinement de faire face à ces défis »4.

L’enjeu majeur de la transformation du statut et de la nature de l’eau, relativement à ses usages et aux acteurs du territoire est aussi souligné par Emmanuel Dupont, expert-conseiller transformation de l’action publique et territoires à l’Agence nationale de la cohésion des territoires (Anct) : « Nous passons progressivement d’une logique de services à une logique de bien commun. C’est un changement radical, qui nous oblige à rouvrir les perspectives sur la diversité des usages autour de l’eau : ce n’est plus seulement l’eau qui coule au robinet. C’est aussi s’ouvrir à une diversité d’acteurs dans les territoires de plus en plus considérable. Cela nous oblige à repenser un écosystème de gouvernance pour porter cette eau conçue comme un bien commun ».

Selon Daniel Béhar5, il est temps de penser le territoire comme projet et non plus comme donné. « Aujourd’hui le défi principal est l’horizontalisation de l’action territoriale. C’est être capable de se projeter non pas vers le haut, mais vers le côté, parce que la condition d’efficacité à un endroit donné, c’est d’aller agir sur ce qui se passe chez les voisins. Voilà pourquoi l’autre mot-clef, c’est coopération territoriale. La question est : comment être capable de fabriquer des dispositifs de coopération pour prendre en compte la réalité des liens et interdépendances de chaque territoire ? »

Pistes pour un nouvel imaginaire de l’eau

Ce travail d’enquête a mis en lumière la complexité et la singularité des relations entre les sociétés humaines et l’eau. Les témoignages recueillis laissent percevoir que la dimension sociale serait trop souvent absente dans les processus de décision relatifs à l’accès à l’eau potable, à l’assainissement, à l’hygiène et à la protection de l’environnement. Le foisonnement des réflexions laisse aussi percevoir une même volonté, celle de « faire toucher » l’eau par d’autres canaux que par la « rationalité calculante » en associant à la dimension technique une sensibilité aux enjeux anthropologique, éthique, juridique et politique de l’eau.

L’eau est une composante fondamentale pour le développement humain, un élément déterminant pour la sécurité alimentaire, la santé, l’énergie, la préservation des écosystèmes, la gestion des risques, et plus fondamentalement pour les relations qu’instaurent les cultures avec leur milieu. Devenue courante dans nos sociétés industrielles, on n’en oublie trop souvent que ce processus technique de la gestion de l’Eau est à l’origine du bien-être de nos sociétés. Ces images sont pourtant là nichées dans les souvenirs, les rêveries, les utopies. L’eau est prétexte aux questionnements, aux interrogations de fond sur nos manières de faire et de vivre avec notre environnement, sur nos choix écologique, économique et politique. Notre rapport à l’Eau met en œuvre et réinterroge nos formes de pensée et d’agir.

L’eau est un connecteur symbolique qui permet le passage et l’articulation du temps personnel avec le temps social et le temps géologique. L’adduction au réseau général de distribution d’eau a remplacé le puits depuis longtemps oublié. Combien de temps et de médiations techniques séparent l’eau du puits de l’eau du réseau ? Combien de siècles a-t-il fallu pour que progressivement l’eau puisse circuler, être mise en tube dans des infrastructures fiabilisées qui contribue à la socialiser ? L’invisibilité du service de l’Eau est en définitive liée à l’efficacité de sa mise à disposition. Chaude ou froide, l’eau est à disposition pour tout un chacun. Elle est à tous les étages comme on le disait il y a un siècle pour signaler un confort devenu une évidence.

Le service de l’eau est aussi un service des eaux. L’eau du laboratoire n’est pas l’eau du territoire. L’eau du chimiste n’est pas celle de l’ingénieur. L’eau du robinet n’est pas celle qui coule de la fontaine sur place du village. Évoquer l’imaginaire de l’Eau, c’est parier sur le fait que l’eau ne soit plus seulement pensée, traitée et gérée uniquement comme un flux tantôt contrôlé, tantôt incontrôlé. L’eau n’est pas qu’un bien, elle est aussi un lien. Ce lien est inscrit au plus profond des « créatures de la soif » que nous sommes, pour reprendre les mots du philosophe Jean-Philippe Pierron6. La soif n’est pas que la manifestation d’un besoin d’hydratation ; elle est une relation. Et la logique de l’utilisation a peut-être fait oublier celle de la relation. La première a fait de l’Eau une ressource alors qu’elle est aussi une source. L’Eau nous augmente dans la compréhension de nous-mêmes, autant qu’elle nous étanche. Dès lors, comment raconter l’Eau à côté de l’eau comptabilisée et technicisée ? Pour être maîtrisé, l’eau a été mathématisée. Elle ne se raconte plus. Elle se décompte.

Les modernes que nous sommes, enivrées parfois par les innovations technologiques, ont une difficulté à percevoir les dommages causés par des relations à l’eau uniquement envisagées comme instrumental. Travailler sur l’imaginaire, les imaginaires de l’eau, consiste à partir à la redécouverte de la dimension relationnelle de l’Eau. Assumer frontalement cette expression de l’eau relationnelle au cœur des dispositifs instrumentaux, c’est se demander comment la réintégrer dans toutes les dimensions qui la lient à nos existences. Comment se rendre disponible à l’eau alors que nos dispositifs l’ont mis à disposition ? La réflexion ne fait que débuter.

LL

Notes 

  •  

    a « Le réseau France Eau Publique (FEP) réunit, au sein de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), des opérateurs publics (régies, SPL et collectivités organisatrices des services d’eau et d’assainissement en gestion publique).
    b En partenariat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et l’Institut de la Gouvernance territoriale et de la Décentralisation (IGTD).
    c V. Discours d’ouverture des 2èmes rencontres nationales de l’eau publique. http://france-eaupublique.fr/rencontres-nationales-de-leau-publique-2021/
  • 1 Les membres du comité de pilotage de l’enquête : Séverine Gorszczyk, chargée de mission France Eau Publique ;  Elisabeth Thieblemont, conseil en stratégie et en Prospective auprès de la direction générale d’Eau de Paris ; Emmanuel Dupont, expert-conseiller transformation de l’action publique et territoires à l’Agence nationale de la cohésion des territoires et Laurence Lemouzy, Pouvoirs Locaux, Institut de la Gouvernance territoriale et de la Décentralisation.

  • 2 « Sans une action décisive, le manque chronique d’eau ne trouvera plus de solution », Le Monde.fr, 06/05/2021

  • 3 V. « Les nouvelles projections climatiques de référence Drias 2020 pour la métropole », Météo France,  2020, www.drias-climat.fr

  • 4 Voir le message vidéo sur la chaîne you tube du réseau Fep

  • 5 V. Intervention de D. Béhar lors des 2èmes Rencontres nationales de l’eau publique http://france-eaupublique.fr/rencontres-nationales-de-leau-publique-2021/

  • 6 Écologie politique de l’eau, Rationalités, usages et imaginaires, sous la direction de Philippe Pierron, Editions Hermann, 201